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Karine Costa, directrice de la Maison Ronald McDonald de Nantes

Karine Costa, directrice de la Maison Ronald McDonald de Nantes

C’est toute une vie qui est remise en question lorsque l’on se retrouve contraint de vivre loin de chez soi, dans une autre maison avec un enfant à l’hôpital.
Karine
Karine, directrice de la Maison Ronald McDonald de Nantes, témoigne de l'impact de l'hospitalisation d'un enfant sur le quotidien de la famille.

En échangeant avec les familles, quel est l’impact sur leur quotidien qui ressort le plus ?
Tout le quotidien des familles est remis en question lorsque les parents se retrouvent hébergés à la Maison des parents, surtout si c’est pour une période supérieure à 3 semaines. 
Quels impacts observez-vous sur la vie familiale, la vie sociale et la vie professionnelle des parents accueillis au sein de la Maison ?
Au-delà de l’impact psychologique lié à la souffrance de l’enfant, la gestion du travail vis-à-vis de l’employeur et l’organisation pour la fratrie scolarisée sont les principaux soucis des familles. S’ajoutent ensuite les problèmes liés au quotidien de chacun : gestion des repas, entretien de la maison alors qu’on n’y habite pas depuis plusieurs semaines, gestion des animaux domestiques ainsi que les évènements auxquels les familles ne peuvent assister (mariage, fête de l’école, ect.).
C’est toute une vie qui est remise en question lorsque l’on se retrouve contraint de vivre loin de chez soi, dans une autre maison avec un enfant à l’hôpital. Les anniversaires, Noël, les fêtes, rien n’est plus pareil. Régulièrement, nous aidons les parents à cacher les cadeaux des enfants ou du conjoint reçus par la Poste avant leur anniversaire.
Il y a parfois des situations plus « cocasses » comme par exemple cette maman, hébergée 9 mois à la Maison des parents, qui venait presque chaque matin raconter à la directrice ce qui s’était passé dans la Maison durant son absence. On se rend compte que, sur les longs séjours, la Maison des parents finit par devenir « leur maison », les autres familles accueillies « leurs amis » et que l’ensemble finit par créer un groupe solidaire face à l’hospitalisation des enfants.
 
Quels changements de liens familiaux observe-t-on dans le cadre de ce nouveau quotidien dans une Maison de Parents ?
Souvent, l’un des parents reste à la Maison des Parents pendant que l’autre se rend au CHU, puis ils échangent. Les enfants se retrouvent donc avec un seul parent. Cela leur permet parfois de voir plus un parent qui habituellement travaille, mais cela provoque aussi parfois des conflits lorsque les deux parents ne s’occupent pas des enfants de la même façon. Il arrive également qu’un des deux parents n’ait pas pour habitude de s’occuper des enfants et se retrouve dépassé. Les mamans nous disent souvent que grâce à la Maison, les papas se sont mis à cuisiner quand elles étaient au CHU. Face à l’hospitalisation des enfants, on constate que cela a tendance à rapprocher les couples ou, à l’inverse, à engendrer une déchirure de la cellule familiale, la fatigue et le stress faisant ressortir des conflits latents.
 
Comment les parents peuvent-ils conserver une vie sociale ?
Les parents peuvent recevoir des invités pour partager un repas au sein de la Maison. Régulièrement, les familles donnent rendez-vous à des amis, ils boivent un café dans la maison puis vont déjeuner au restaurant pour faire une coupure. Les grands-parents sont les invités les plus fréquents, arrivant souvent avec un pique-nique voire des repas préparés à l’avance pour les jours suivants. Les amis viennent en relais, passent la journée et parfois gardent la fratrie pour permettre aux deux parents d’aller voir l’enfant hospitalisé ensemble. Chaque semaine, l’équipe met en place des affichages pour informer les familles des activités à réaliser à Nantes afin d’encourager les familles à sortir pour se ressourcer.
 
Quelles aides existent pour un parent devant mettre son travail entre parenthèses ?
Certains parents ont des employeurs compréhensifs qui leur donnent des congés complémentaires ou des congés sans solde. Parfois se sont les collègues qui leur font dons de congés. Certains médecins prescrivent des arrêts « enfant malade » qui permettent parfois d’avoir plus de jours selon les conventions collectives. Beaucoup de parents évoquent cette difficulté supplémentaire. La plupart du temps, l’un des parents reprend le travail tandis que l’autre reste à l’hôpital auprès de son enfant, puis ils alternent. Nous rencontrons des situations plus critiques où les parents sont obligés de quitter leur emploi pour pouvoir rester auprès de leur enfant, voire de déménager lorsque l’enfant souffre d’une longue maladie entrainant des soins durant une grande partie de sa vie.
 
Luc Grasland, président de la Parenthèse Ronald McDonald d'Arras

Témoignage de Luc Grasland

Il y a 10 ans, je ne me rendais pas compte de l’impact de la maladie sur la famille. Le monde hospitalier était un monde totalement inconnu pour moi, et je peux dire aujourd’hui, en ayant vu l’implication des équipes de l’hôpital d’Arras et de la Parenthèse, qu’elles font un travail formidable de soutien et de prendre soin. Elles sont professionnelles et je salue l’engagement et l’empathie dont elles font preuve quotidiennement.
Luc
La Parenthèse Ronald McDonald d'Arras fête ses 10 ans en 2023. Luc Grasland, Président de la Parenthèse depuis son ouverture, nous partage son expérience.

En quoi consiste votre implication dans la Parenthèse ?

La Parenthèse, c’est une implication de longue date avec le Centre Hospitalier d’Arras, et j’ai moi-même un engagement de long terme au sein de l’association gestionnaire de la Parenthèse. J’ai été impliqué dès la création de la structure il y a 10 ans, en tant que Franchisé McDonald’s d’Arras et j’en suis toujours aujourd’hui le Président. C’est un engagement citoyen qui m’a fait prendre conscience des situations délicates rencontrées par les familles lorsque leur enfant est malade ou hospitalisé.
Je pense que nous avons un devoir d’humanisme vis-à-vis de la communauté et de la région dans laquelle nous sommes implantés. Au-delà de l’aspect commercial, la contribution des restaurants McDonald’s à cette cause portée par la Fondation Ronald McDonald, donne un écho sincère et réel des valeurs de notre enseigne.
En tant que président bénévole de l’association, mon rôle est double. Au niveau du management de l’équipe de la Parenthèse : je détecte les talents qui la constitue, je l’accompagne au quotidien, je suis à l’écoute de ses projets et je suis présent pour la soutenir. J’ai aussi un rôle d’ambassadeur. Je suis là pour diffuser au plus grand nombre l’action menée au sein de la Parenthèse.

Quel est le bilan des 10 premières années d’existence de la Parenthèse ?
Un bilan personnel pour commencer. Il y a 10 ans, je ne me rendais pas compte de l’impact de la maladie sur la famille. Le monde hospitalier était un monde totalement inconnu pour moi, et je peux dire aujourd’hui, en ayant vu l’implication des équipes de l’hôpital d’Arras et de la Parenthèse, qu’elles font un travail formidable de soutien et de prendre soin. Elles sont professionnelles et je salue l’engagement et l’empathie dont elles font preuve quotidiennement.
En 10 ans, la Parenthèse a totalement été intégrée au fonctionnement de l’hôpital. L’équipe, sous la houlette d’Audrey Lemoine, réalise un travail de qualité, tant dans l’animation de l’espace, que dans le soutien aux familles ou dans le travail de communication avec l’ensemble des services de l’hôpital. Et les retours positifs des équipes soignantes, nous montrent toute son utilité.

Qu’est-ce qui a évolué depuis la création de la structure ? Quels sont les projets d’avenir pour la Parenthèse ?
Ce qui a changé en 10 ans, c’est la connaissance réciproque de deux mondes qui ne se connaissaient pas. Au fur et à mesure, la confiance entre l’équipe de la Parenthèse et les équipes de l’hôpital s’est développée, ce qui nous donne aujourd’hui l’opportunité de construire un nouveau projet ensemble, pour le bien- être des familles des petits patients.
Nous travaillons donc actuellement, avec la direction du Centre Hospitalier d’Arras et la Fondation Ronald McDonald, sur un projet de déménagement de la Parenthèse afin de passer de 164 m2 à environ 350 m2. Cet agrandissement nous permettra d’ajouter 4 chambres d’accueil d’urgence pour les familles, une salle de douche pour les mamans qui n’ont pas de salle de bain dans la chambre de leur bébé né prématurément, et de proposer des espaces plus vastes aux familles accueillies.

Qu’est-ce qui vous rend le plus fier avec cette réalisation ?
Je suis fier d’avoir pu donner aux personnes qui composent l’équipe de la Parenthèse, l’opportunité de travailler dans cette structure unique en France. Ce qui m’importe le plus, c’est d’avoir une équipe épanouie, au service des familles qui en ont besoin.

Quel message souhaiteriez-vous adresser aux familles accueillies ?
Le message que j’aimerais adresser aux familles, c’est que nous sommes conscients des difficultés qu’elles rencontrent avec leur enfant malade et du défi que cela représente pour elles. On espère, en toute humilité, que nous les aidons avec la Parenthèse et son équipe.

Quel message souhaiteriez-vous adresser aux équipes qui animent la Parenthèse ?
Je tiens à les féliciter et les remercier. C’est une équipe qui a beaucoup de talent, qui fait preuve de professionnalisme et de beaucoup d’écoute.
Morgane Piromalli, Vice-Présidente de la Fondation

Morgane Piromalli, vice-présidente de la Fondation

Mon rôle est d’œuvrer avec la présidente et l’équipe pour atteindre nos objectifs : fédérer toujours plus autour de la cause (...), travailler à l’ouverture de 2 nouvelles structures d’ici à 2030 et continuer à faire connaître les actions portées par la Fondation.
Morgane
Morgane Piromalli, Vice-Présidente de la Fondation Ronald McDonald depuis février 2023,franchisée McDonald’s depuis 2016, et maman de 2 petites filles de 2 et 9 ans, nous présente son engagement.

Pourquoi avez-vous choisi de devenir Vice-Présidente de la Fondation ?
Je baigne dans l’univers McDonald’s depuis toute petite étant fille de franchisé, j’ai donc découvert l’action de la Fondation très tôt et cela a toujours été pour moi une très noble cause : celle de rapprocher les enfants hospitalisés de leurs familles pour les aider à mieux vivre leur parcours médical. Quand je suis devenue franchisée je me suis naturellement investie dans la vie des Maisons et plus récemment auprès de la Maison de Nantes en intégrant le Conseil d’Administration pour voir de plus près toutes les actions entreprises et pouvoir y contribuer. J’ai pu par la suite échanger avec Christine De Wilde, qui était Vice-Présidente, et Eric Mondet, à ce moment-là Président, à propos du rôle qu’ils avaient à la Fondation ; leur travail m’a beaucoup inspiré et m’a donné envie de m’engager davantage dans les actions de la Fondation.  Ma motivation est de soutenir la stratégie de la Fondation au niveau national et à faire rayonner ses missions auprès du plus grand nombre. Aider les familles est notre moteur à tous.

En tant que Vice-Présidente de la Fondation, quel est votre rôle ? Comment collaborez-vous avec Christine De Wilde, Présidente de la Fondation, et l’équipe de la Fondation ?
Mon rôle est d’œuvrer avec la présidente et l’équipe pour atteindre nos objectifs : fédérer toujours plus autour de la cause en impliquant non seulement les franchisés et les partenaires mais aussi tous les collaborateurs sous enseigne pour augmenter le nombre d’ambassadeurs, travailler à l’ouverture de 2 nouvelles structures d’ici à 2030 et continuer à faire connaître les actions portées par la Fondation.
Avec Christine, nous travaillons en étroite collaboration et formons un solide binôme, nous prenons les décisions ensemble. Nous échangeons très régulièrement avec l’équipe de la Fondation sur tous les sujets pour proposer et trouver ensemble les meilleures solutions pour les familles.

Cela fait plusieurs mois maintenant que vous êtes vice-présidente, comment résumeriez-vous ces premiers mois de fonction ?
Je prends mes marques et j’ai la chance d’être très bien accompagnée. Je découvre depuis 3 mois encore plus l’impact et l’importance de nos choix, je m’en doutais mais nous sommes en permanence tournés vers le prendre soin des familles. Ce qui m’a le plus marqué est la diversité des sujets abordés, toute l’ampleur de la mission de la Fondation et donc du travail de l’équipe, de la présidence mais aussi de tous nos prédécesseurs.

Qu’est-ce que cette nouvelle fonction vous apporte d’un point de vue personnel ?
Je m’épanouis pleinement au sein de la Fondation en parallèle de mon métier de franchisé. Dans mon quotidien, il s’agit de prendre soin de mes collaborateurs ; à la Fondation, notre rôle est plus spécifiquement de prendre soin des enfants et des familles, et c’est pour moi la plus belle des causes. Je suis très fière de participer à mon petit niveau à cette très belle œuvre.

Quels sont les projets prioritaires de la Fondation ?
Les priorités sont de fédérer tous nos collaborateurs sous enseigne, qui sont pour moi nos meilleurs ambassadeurs, pour parler de la Fondation à nos clients et à leurs proches : quand ils se rendent compte de l’étendue de la mission portée, ils sont comme nous très fiers de pouvoir y contribuer. Nous devons aussi avancer sur les sujets de collecte de dons en continuant de mettre en avant nos urnes physiques sur nos comptoirs mais aussi en amplifiant la collecte sur le volet digital.
Nous travaillons aussi sur des sujets organisationnels au sein de nos structures pour valoriser le travail des salariés des Maisons et de la Parenthèse, qui accompagnent au quotidien les familles.

Comment faites-vous rayonner la Fondation Ronald McDonald au quotidien ?
En tant que franchisés McDonald’s, nous sommes, de part notre ADN et notre implication, des ambassadeurs convaincus de la cause. J’ai toujours participé à la mise en avant des actions de la Fondation avec par exemple « les Journées de la Fondation », opération qui a lieu tous les ans au sein de l’ensemble des restaurants McDonald’s de France, ou la mise en place d’une course sportive au profit de la Maison de Nantes, et en ayant à cœur d’expliquer de rôle des Maisons et de la Parenthèse à mes équipes. Aujourd’hui, j’ai conscience de l’importance de faire connaître les actions de la Fondation à nos équipes afin de les impliquer davantage. Et en tant qu’ambassadrice plus aguerrie depuis mon implication à la Vice-Présidence, je partage à tout mon entourage les merveilleuses actions que nous portons, montrant leur nécessité au travers des plus de 60 000 familles que nous avons pu accueillir depuis l’ouverture de la 1ère Maison en 1991, et je suis fière de pouvoir participer à continuer de faire grandir notre Fondation.

Pour vous, c’est quoi “prendre soin des familles” ?
Prendre soin des familles, c’est les soutenir dans le parcours difficile qu’elles traversent et les accompagner au quotidien au sein de nos Maisons de Parents et de notre Parenthèse, mais aussi en leur mettant à disposition des ressources d’experts avec par exemple nos Ateliers de la Parentalité.

Un mot pour résumer votre engagement au sein de la Fondation Ronald McDonald ?
Un seul est trop difficile, il m’en faut au moins 2 : bienveillance et altruisme.
 
Christine De Wilde, présidente de la Fondation

Christine De Wilde, présidente de la Fondation, témoigne

Prendre soin des familles, c’est essayer de faire le maximum pour les accompagner lorsqu’elles traversent des situations difficiles. Dans mon quotidien de chef d’entreprise, c’est répondre aux besoins de mes collaborateurs. Et c’est profiter de chaque rencontre pour parler de l’action de la Fondation à mes équipes, mes partenaires et interlocuteurs locaux.
Christine
Christine De Wilde, nouvelle présidente de la Fondation Ronald McDonald, franchisée McDonald’s depuis 10 ans en région Parisienne après avoir travaillé pour McDonald’s France, nous explique les raisons de son engagement et sa vision pour les prochaines années.

Pourquoi avez-vous choisi de devenir Présidente de la Fondation ?
Depuis l’ouverture de la première Maison à Villejuif, j’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour les équipes qui accueillent tous les jours des familles d’enfants hospitalisés et qui, par leur bienveillance et leur écoute, soutiennent les familles dans ces moments difficiles. On le sait, le maintien du lien affectif est essentiel dans le process de rétablissement de l’enfant, et la Fondation permet à plus de 5 000 familles par an de rester proche de leur enfant hospitalisé. Il y a 3 ans, j’ai décidé d’être partie prenante de la stratégie de la Fondation et de rejoindre son conseil d’administration. Ma volonté est de faire rayonner l’action de ces équipes qui animent les Maisons de Parents et la Parenthèse et de porter l’ambition de la Fondation : faire qu’aucun enfant hospitalisé ne soit séparé de sa famille.

En tant que Présidente de la Fondation, quel est votre rôle ?
Il est multiple. Il s’agit à la fois de définir et valider les axes stratégiques de la Fondation, avec l’ensemble du comité exécutif, comme les projets de création de nouvelles Maisons ou les projets de travaux et d’extension. Mais c’est aussi et surtout en être l’ambassadrice. Il est important de pouvoir mettre en lumière l’action des équipes des Maisons, de la Fondation et du réseau formidable qui nous soutient : l’ensemble de nos partenaires, dont les restaurants McDonald’s et leurs franchisés
Cela consiste également à mettre en œuvre, avec l’équipe de la Fondation, les actions qui permettront d’atteindre notre ambition.

Un mot pour résumer votre engagement au sein de la Fondation Ronald McDonald ?
Deux : humilité et bienveillance.

Quel est le rôle des restaurants McDonald’s envers la Fondation Ronald McDonald ?
Le rôle des restaurants McDonald’s est essentiel pour la mise en place de nos actions. En tant que partenaires fondateurs, ils apportent plus de 80% du budget de la Fondation et nous permettent ainsi chaque année de faire vivre les Maisons de parents et la Parenthèse.
Mais il n’est pas uniquement financier, les restaurants ont aussi un rôle important dans la visibilité donnée à notre action auprès des clients. Plus l’action de la Fondation sera connue, plus nous pourrons mobiliser des soutiens et plus nous aurons les moyens d’agir plus.

Comment voyez-vous la Fondation dans 5 ans ?
Aujourd’hui nos Maisons de Parents et la Parenthèse représente près de 40% de la capacité d’accueil des familles d’enfants hospitalisés. Notre ambition, c’est que demain aucun enfant hospitalisé ne soit privé de sa famille. C’est pourquoi nous souhaitons ouvrir deux nouvelles structures d’ici à 2030.
Mais au-delà de l’accueil des familles d’enfants hospitalisé, nous cherchons d’autres moyens d’aider les parents. En plus du soutien associatif à travers le Prix Fondation, nous avons lancé en 2021, les Ateliers de la Parentalité. Après avoir observé l’impact de la crise sanitaire sur les enfants, nous avons voulu mettre notre expertise à disposition d’un maximum de familles. Pour cette première édition nous avons choisi d’accompagner les parents dans la compréhension et appréhension des émotions de leurs enfants.

Quel sera le défi à relever pendant votre présidence ?
Le premier défi est de fédérer toujours plus autour de cette cause. Au-delà du franchisé ou des partenaires, il faut réussir à impliquer tous les collaborateurs sous enseigne. La cause de la Fondation doit être soutenue par le maximum d’entre nous. C’est pourquoi, nous devons multiplier les échanges et aller à la rencontre des collaborateurs.
Et enfin pérenniser nos ressources dans un environnement économique tendu pour nous projeter sur l’ouverture de deux nouvelles structures d’ici à 2030. Pour cela, il faut diversifier nos soutiens, trouver de nouveaux partenaires, et développer la collecte en restaurant pour proposer à nos clients de soutenir aussi les familles d’enfants hospitalisés.

Pour vous, c’est quoi “prendre soin des familles” ? Comment cela se traduit-il dans votre quotidien ?
Prendre soin des familles, c’est essayer de faire le maximum pour les accompagner lorsqu’elles traversent des situations difficiles. Dans mon quotidien de chef d’entreprise, c’est répondre aux besoins de mes collaborateurs. Et c’est profiter de chaque rencontre pour parler de l’action de la Fondation à mes équipes, mes partenaires et interlocuteurs locaux.
 
Arnauld Delarue, administrateur de la Fondation, témoigne

Arnauld Delarue, administrateur de la Fondation, témoigne

Il m'était apparu évident que la mise à disposition des parents et de la fratrie de structures d'accueil « comme à la maison » à proximité immédiate de l’hôpital était un atout majeur qui ne pouvait que se répercuter positivement sur leur soutien à leur enfant malade.
Arnauld
Pouvez-vous nous présenter votre engagement auprès de la Fondation ?
Je m'étais investi dans le projet de la Maison Ronald McDonald de Marseille en tant que chirurgien d'enfants à l'hôpital de la Timone-Enfants en 1997, et je suis depuis administrateur de l'association « Soleil au Cœur » qui la gère. C'est donc tout naturellement que je me suis également alors engagé auprès de la Fondation Ronald McDonald, dont je suis depuis conseiller « médical » du Comité Executif.

En tant que médecin, quel regard avez-vous sur la mission de la Fondation et ses actions ? En quoi l’action de la Fondation aide les enfants hospitalisés et leur famille ?
Il m'était apparu évident que la mise à disposition des parents et de la fratrie de structures d'accueil « comme à la maison » à proximité immédiate de l’hôpital était un atout majeur qui ne pouvait que se répercuter positivement sur leur soutien à leur enfant malade.
En évaluer l'impact direct sur la guérison est difficile, mais l'impact sur la qualité de vie et le bien-être de l'enfant au cours d'hospitalisations souvent longues et traumatisantes est indiscutable : les parents débarrassés des contraintes de trajet ou d'hébergement peuvent alors, plus relaxés et détendus, se consacrer entièrement à leur présence près de leur enfant.
Je n'ai eu en tant que chirurgien d'enfants que des retours extrêmement positifs des familles et des enfants. Tous ont été très satisfaits de pouvoir bénéficier d’un lieu de vie convivial et fonctionnel. C'est pourquoi je participe avec enthousiasme au bon fonctionnement des dix maisons construites par la Fondation.
Une des autres missions de la Fondation est de soutenir financièrement et de promouvoir des associations qui œuvrent pour le bien-être des enfants dans des domaines variés (santé, culture, loisirs etc.). Lors de l'évaluation des dossiers de candidatures des associations par le Comité Exécutif, j’ai toujours été impressionné par les motivations solides de tous les membres, tous impliqués dans cette recherche permanente d'amélioration de la vie des familles et des enfants, y compris non malades.

Depuis de nombreuses années en tant qu’administrateur de la Fondation, quelles grandes évolutions avez-vous vu au sein de la Fondation ?
J'ai ainsi vu pu constater au fil des années la stabilité sur le fond de ces belles motivations, mais une évolution considérable sur la forme : il s'est progressivement étoffé et structuré une équipe de gestion très soudée et efficace pour organiser au mieux l'information de la Fondation sur ses objectifs, la recherche de financements nécessaires au fonctionnement des Maisons et au mécénat en faveur de l'enfance, et réfléchir sur les orientations à prendre à moyen et long terme pour développer, optimiser et adapter aux évolutions de la société les actions de la Fondation.

Que pensez-vous que la pluralité des profils des administrateurs de la Fondation apporte, comment cela nourrit-il les échanges et les réflexions ?
La pluralité des profils des Administrateurs est un élément essentiel d'efficacité dans la mesure où l'équipe a pour seul objectif d’améliorer le rôle de la Fondation, chacun apportant son expérience dans son domaine de compétence, sans le moindre conflit d’intérêt ni de préséance.
C'est dire le plaisir que j'ai d'apporter à la Fondation Ronald McDonald mon expérience de chirurgien d'enfants dans ses actions, maintenant incontournables sur le bien-être des enfants et de leurs familles.
L'équipe de la Fondation Ronald McDonald témoigne

L'équipe de la Fondation témoigne

Faire qu’aucun enfant hospitalisé ne soit privé de sa famille, tout en relevant les défis liés à la parentalité auxquels la société et le monde sont confrontés, notamment dans un contexte socio-économique complexe.
L'équipe de la Fondation
Quelle est votre mission au sein de la Fondation Ronald McDonald ?

Anne : En tant que cheffe de projet communication et développement, je m’occupe de la communication digitale de la Fondation ainsi que du pilotage des campagnes médias et des partenariats de contenus. Je suis également en charge du développement des ressources, de l’outils de gestion des séjours au sein des Maisons et du déploiement de l’outil CRM de la Fondation.
 Delphine : En tant que Responsable communication interne et externe, ma mission est de faire connaître l’action de la Fondation à un maximum de personnes pour fédérer et mobiliser des soutiens autour de notre cause, ainsi que de valoriser tout le travail formidable effectué par les équipes au sein de nos Maisons et de la Parenthèse. Je suis également chargée du développement du programme d’accompagnement des familles sur des sujets sociétaux : les Ateliers de la Parentalité.
Véronique : En tant que Responsable vie associative et soutien aux programmes, je gère et assure l’accompagnement opérationnel des Maisons et de la Parenthèse Ronald McDonald en adoptant une position de conseil, de soutien et de suivi technique et fonctionnel à la vie associative. Je pilote également le Prix Fondation Ronald McDonald.
Isabelle : En tant qu’assistante de la Fondation, je suis le premier contact auprès de nos partenaires, de la Fondation de France (dont nous sommes sous l’égide) et des équipes de nos structures. Je m’occupe également des reportings annuels et j’accompagne l’équipe sur différentes missions.
Thomas :  En tant que Directeur Exécutif, je supervise l’ensemble des programmes, je gère les relations avec la Gouvernance (RMHC, notre Maison Mère / la Fondation de France, qui nous abrite / nos administrateurs ainsi que le GIE qui regroupe les franchisés). Je pilote également la stratégie, le budget et la levée de fonds.
 
Un mot pour résumer votre engagement auprès des familles d’enfants hospitalisés ?

Anne : Lien
Delphine : Inconditionnel
Véronique : Valeurs humaines
Isabelle : Accompagnement
Thomas :  Émotions

Pour vous, c’est quoi “prendre soin des familles” ?  

Accompagner un maximum de familles lorsqu’elles rencontrent des situations complexes avec nos 4 programmes :
Avec les Maisons de Parents Ronald McDonald, la Parenthèse Ronald McDonald :
- Soutenir les familles confrontées à l’hospitalisation de leur enfant en veillant à respecter le ressenti de chacun face à la douleur et la maladie.
 - Etre à l’écoute et s’adapter en fonction de chaque besoin.
 - Pouvoir soulager les parents pour qu’ils puissent être présents à 100% auprès de leur enfant hospitalisé, mais aussi auprès de la fratrie.
Avec le Prix Fondation Ronald McDonald et les Ateliers de la Parentalité : Soutenir la parentalité

Quels sont les prochains défis à relever pour l’équipe de la Fondation Ronald McDonald ?
- Continuer d’affirmer une ambition : faire qu’aucun enfant hospitalisé ne soit privé de sa famille, tout en relevant les défis liés à la parentalité auxquels la société et le monde sont confrontés, notamment dans un contexte socio-économique complexe.
  •  Pérenniser nos programmes et continuer à faire vivre notre mission en développant 2 nouvelles structures d’accueil des familles à horizon de 2030.
  •  Développer les pratiques de terrain dans un réseau en croissance par la formation des équipes et l’harmonisation des pratiques.
Ginette

Témoignage de Ginette

Le bénévolat m’apporte une espèce de bien être intérieur. Les parents sont des personnes qui ont besoin de soutien et je peux leur apporter un moment de bien être, de partage et de confidence, parler des enfants.
Ginette
Pour quelles raisons vous êtes-vous engagée en tant que bénévole au sein de la Maison ?
Je faisais un rallye avec l’Association Trait d’Union pour amener des enfants malades en sortie. La maman d’un des enfants participants m’a parlé de la Maison des Sourires et m’a dit qu’ils recherchaient des bénévoles. J’ai donc pris RDV avec la directrice.
Après avoir échangé sur mon activité, j’ai proposé des soins du visage, du maquillage … Je venais un fois par mois et plus si des mamans étaient en demande.

Qu’est-ce que ce bénévolat vous apporte ?
Le bénévolat m’apporte une espèce de bien être intérieur.
Les parents sont des personnes qui ont besoin de soutien et je peux leur apporter un moment de bien être, de partage et de confidence, parler des enfants.
Au contact de ces familles, je me rends compte que je ne dois pas m’apitoyer sur mon sort.
Ce bénévolat m’a aidé à passer le cap des périodes personnelles difficiles.

Si vous deviez résumer votre rôle dans la Maison ?
Apporter mon temps de bénévolat pour le bien être des familles, participer aux actions et à la vie de la Maison. Être une mémoire de la Maison et pouvoir raconter son histoire.

Quels sont les conseils que vous pourriez donner à un nouveau bénévole ?
Etre avenant et souriant
Etre disponible
Etre discret
Etre proche de l’équipe de la maison pour connaître les familles auprès desquelles je vais intervenir

Pouvez-vous résumer en 3 mots votre bénévolat au sein de la Maison ?
Bonheur
Evolution personnelle
Utilité

Comment accompagnez-vous les familles ? Quelles actions menez-vous ?
Apporter du bien-être aux familles
Les accompagner tout au long de la période difficile qu’elles traversent
Proposer des soins et offrir des cadeaux dès que c’est possible

Selon vous, quelle est la qualité la plus importante pour bien accompagner les familles :
Avenante

Racontez-nous un moment fort avec une famille au sein de la Maison 
C’était au tout début de mes interventions. Une maman de jumeaux nés très prématurément participait à mes ateliers de soins du visage.
Cette maman ne parlait pas, elle était là, c’est tout.
J’ai commencé à parler de choses banales, pour arriver à échanger sur les enfants, mais il a fallu du temps. C’est au 2nd RDV qu’elle a commencé à avoir confiance et se livrer sur ses angoisses de survie de ses bébés. Elle s’est ouverte petit à petit à moi, avec le sourire qui est apparu sur son visage au fur et à mesure des séances.
Ces moments ont été importants pour elle, car seule en tête à tête, sans parler tout le temps des enfants.
Ce qui m’a marqué, c’est que c’était la première fois que j’avais une maman complètement silencieuse pendant le soin, avec l’œil constamment sur le téléphone. La 1ère séance a été très difficile pour moi car je ne savais pas quelles paroles avoir pour l’amener à communiquer.
Réussir à créer un lien et communiquer par la suite avec elle a été une grande satisfaction pour moi. C’était la 1ère fois que j’étais confronté à une situation grave.
J’ai ensuite été très touchée lorsque cette famille est revenue fêter les 1 an des enfants en m’invitant à se joindre à eux.

Merci à Ginette, bénévole depuis plus de 15 ans à la Maison de Limoges, pour son témoignage !
Charlotte et Nadège, IDE

Témoignage de Charlotte et Nadège

La présence des parents est essentielle auprès de leur enfant afin de le rassurer, réconforter, lui apporter des explications en lien avec sa santé adaptée à son vocabulaire. Les parents connaissent leur enfant, ses habitudes, ses réactions. Ils sont des acteurs essentiels entre l’enfant et les soignants.
Charlotte et Nadège
Quel est le lien entre l’hôpital et la Maison ? Quel lien entretenez-vous avec le personnel de la Maison ?
La maison des sourires est une structure proche de l’Hôpital Mère Enfant (HME). Lors de l’accueil d’un enfant en urgence, si les 2 parents sont présents, nous communiquons les coordonnées aux familles. Ainsi un parent peut rester dans la chambre de l’enfant et l’autre à proximité à la Maison des sourires.
Nous pouvons être amenées également à contacter directement la Maison des sourires afin de suppléer les familles.
Dans le cadre d’hospitalisation programmée, pour tout enfant habitant loin de Limoges et devant être présent dans l’établissement tôt le matin, il peut être accueilli à la Maison des sourires la veille de l’hospitalisation.

En quoi la présence des parents est-elle importante pour les enfants hospitalisés ?
La présence des parents est essentielle auprès de leur enfant afin de le rassurer, réconforter, lui apporter des explications en lien avec sa santé adaptée à son vocabulaire. Les parents connaissent leur enfant, ses habitudes, ses réactions. Ils sont des acteurs essentiels entre l’enfant et les soignants.

Voyez-vous une différence/une amélioration dans le processus de guérison d’un enfant lorsque ses parents sont à ses côtés quotidiennement ?
Oui, il est démontré que la présence parentale est indispensable au bien-être de l’enfant et apporte une évolution positive de sa maladie.

Quelles sont vos recommandations auprès des parents pour les aider à soutenir leur enfant lors de son hospitalisation ?
Les parents sont ceux qui connaissent le mieux leur enfant et ils sont là pour nous aider dans la relation avec l’enfant. Ils sont aussi là pour le rassurer, le mettre en confiance. Nous pouvons répondre à leurs questions d’organisation afin qu’ils puissent être présents. Une salle de repos est à leur disposition des parents afin de manger à proximité de leur enfant. La Maison des sourires est un lieu où ils peuvent se ressourcer ponctuellement ou plus longuement selon leur souhait.

En quoi la Maison et ses équipes sont-elles importantes pour les familles d’enfants hospitalisés ?
La Maison est un lieu d’échange entre les familles. L’équipe de la Maison est présente pour soutenir les parents/l’entourage, apporter une écoute attentive ce qui peut être très réconfortant pour les parents et l’équipe est toujours bienveillante.

Merci à Charlotte et Nadège, infirmières puéricultrices à l’Hôpital de Limoges et coordinatrices du parcours patient Pédiatrie médicale – Chirurgie pédiatrique, pour leur témoignage ! 
Gisèle, agent d'accueil polyvalent famille

Maison des Parents de Nantes - Gisèle, agent d'accueil polyvalent

Notre priorité reste toujours l’accueil des familles et le souci de répondre à leurs besoins dans la mesure du possible. Tout cela contribue au bien-être des familles qui, malgré l’inquiétude et l’angoisse face à la maladie de leur enfant, arrivent à rire et à sourire.
Gisèle
" Je suis à la Maison des Parents depuis son ouverture en 2007 et même avant puisque j’ai fait partie d’un collectif d’associations du CHU de Nantes qui essayait de trouver des solutions aux problèmes d’hébergements des familles d’enfants hospitalisés au CHU. En effet, nous recevions des témoignages de familles qui nous disaient dormir dans leur voiture car elles n’avaient pas les moyens de payer une ou plusieurs nuits d’hôtels. En même temps que s’achevait la construction de l’hôpital mère-enfant, il fallait trouver des réponses pour ces familles qui souhaitaient rester près de leur enfant et qui bien souvent étaient éloignés de leur domicile.
Nous avons décidé d’être partie prenante avec les instances du CHU pour répondre aux besoins des familles. Bien sûr, cela a fait l’objet de nombreux échanges, débats et discussions parfois houleux entre le CHU et la mairie bien que consciente du problème n’avait ni solutions ni les moyens de financer un tel projet.
Pour nous, association, il était important d’avoir une structure d’accueil pour les familles car l’Hôpital Mère-Enfant s’apprêtait à accueillir un grand nombre d’enfants. Malgré les a priori vis-à-vis de McDonald’s, la Fondation Ronald McDonald, le CHU et notre association se sont mis d’accord à notre grande satisfaction pour la construction de la Maison des Parents telle que vous la connaissez aujourd’hui sur un terrain appartenant au CHU.
Notre association a également suivi le projet architectural et l’aménagement de la Maison jusqu’à son ouverture en 2007. C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de poursuivre mon engagement sur le terrain, tout d’abord comme bénévole et à partir de 2007 comme salariée.

Quel soulagement pour les familles d’arriver dans la Maison, bien souvent surprises par la qualité de l’aménagement, de l’équipement et aussi heureuses de pouvoir profiter du jardin et surtout d’être à quelques pas de leur enfant.
Tout au long de ces années, la Direction et ses équipes ne cessent d’apporter des améliorations afin d’offrir aux familles (car certaines sont là plusieurs mois) un cadre agréable et moderne.
Nous recevons beaucoup de remerciements et d’éloges sur la Maison et ses équipes, comme on peut le lire dans les livres d’or.
Notre priorité reste toujours l’accueil des familles et le souci de répondre à leurs besoins dans la mesure du possible. Tout cela contribue au bien être des familles qui malgré l’inquiétude et l’angoisse face à la maladie de leur enfant arrivent à rire et sourire.
En 15 ans, j’ai aussi bien sûr vu les équipes changées mais l’âme de la Maison, elle, ne change pas. Même si je fais moins d’heures qu’au début je reste toujours aussi motivée et attachée à la Maison des Parents que je considère comme ma deuxième famille.
J’y ai vécu des moments douloureux certes mais aussi des moments heureux, émouvants et festifs comme les apéros et les repas partagés, les fêtes que l’on célèbre, les anniversaires des enfants …

J’en profite aussi (puisqu’on me demande de témoigner) pour remercier Karine, ma directrice, toujours à l’écoute et bienveillante avec son équipe ! "

Merci à Gisèle, agent d'accueil polyvalent à la Maison de Nantes, pour son témoignage !

Le témoignage des familles en vidéo

Cécile F.

[INFORMATIONS LIMOGES] Témoignage

Ici tout est pensé pour panser et adoucir nos douleurs d'âme…jusqu'à la pensée du jour ! On peut parler de "nid" car on retrouve les repères de nos "chez nous" et tout y est irréprochable. Je tire mon chapeau et je remercie au nom de toute la famille d'Andy qui a eu le réconfort de me savoir bien, comme si un relais était passé. Ici des sourires, des mots apaisants, un soutien, de l'aide, de la générosité de cœur... Merci du fond de mon cœur.
Cécile F, maman accueillie à la Maison de Limoges
Sophie Vouzelaud

[MAISON LIMOGES] Témoignage

J’ai accepté naturellement d’être la Marraine de la Maison des Sourires car ça me tient à cœur. C'est un endroit rempli d’amour, les familles qui y viennent vivent toujours quelque chose de très difficile. Cet endroit est un véritable arc-en-ciel au milieu de jours compliqués ! L'équipe et les bénévoles font un travail exceptionnel, je ne suis pas seulement heureuse d’être la Marraine de cette magnifique Maison, j’en suis honorée !
Sophie Vouzelaud, marraine de la Maison de Limoges
Vincent Lucas, Chef étoilé et Parrain de la Maison de Bordeaux

[MAISON BORDEAUX] Parrain de la Maison

Tout a commencé avec un coup de téléphone de Virginie, la directrice, pour me parler du McDéfi ; un diner gastronomique cuisiné à base de produits 100 % McDonald’s, en vue de levée des fonds pour la Maison Tout de suite, l’idée m’a plu et en une demi-heure, j’avais dit oui ! Un beau défi à relever mais aussi le début d’une belle aventure. Selon moi, être parrain, c’est avant tout, donner aux familles, en leur offrant un moment, d’évasion, de partage et d’émotion ...
Vincent Lucas, Chef étoilé et Parrain de la Maison de Bordeaux
Diversey

[DEVENIR PARTENAIRE] Témoignage Diversey

Le projet des Maisons de parents porté par la Fondation Ronald McDonald s'inscrit pleinement dans nos valeurs. Depuis 2007, nous avons bâti un partenariat solide qui repose sur trois niveaux d'engagement : opérationnel, humain et financier. Notre démarche s’inscrit dans la durée et nous serons aussi aux côtés de la future Maison à Paris.
Jean-Baptiste Fantuzzi, Chef de marché France et Europe du sud chez Diversey
Aymeric Jeanneau

Strasbourg - Témoignage Aymeric Jeanneau

Lorsque le Président de l’association et la directrice sont venus me rencontrer pour me proposer de devenir le parrain de la Maison de Strasbourg, mon premier sentiment a été un sentiment de fierté. J’étais sollicité, non pas pour représenter l’image d’un joueur professionnel à qui l’on porte bien souvent une importance démesurée, mais pour faire partie de cette famille. Une famille unie qui dépasse le cadre du sens normal de la vie.
Aymeric Jeanneau, parrain de la Maison de Strasbourg