« Partage du cœur », une opération déterminante

Un rendez-vous crucial
« Cette opération est indispensable pour réunir des fonds et permettre le fonctionnement des structures d'accueil », explique Thomas Mejean, directeur exécutif de la Fondation Ronald McDonald. Les résultats des éditions précédentes en témoignent : à l'échelon national, chaque opération permet de collecter en moyenne entre 400 000 et 600 000 €, soit entre 40 000 et 100 000 € par structure. « Bien que financées majoritairement par la Fondation Ronald McDonald, dans un souci de pérennité et de bon équilibre, il est nécessaire pour les Maisons et la Parenthèse de développer une collecte en propre. C'est la générosité des clients pendant cette opération qui va leur permettre de financer à hauteur de 20 % environ leurs frais de fonctionnement », précise Thomas Mejean.

Une véritable chaîne de solidarité...
L'opération Partage du cœur suppose la mobilisation de toutes les Maisons de parents et de la Parenthèse. « Chacune est chargée de sensibiliser les équipes des restaurants de son territoire à ses actions et de souligner l'importance de leur engagement », raconte Thomas Mejean. Ce sont également les Maisons de parents qui déterminent le nombre de bracelets à mettre en vente. La Fondation Ronald McDonald prend ensuite le relai pour rassembler ces données et passer commande selon une logistique rodée depuis des années grâce à l'indéfectible soutien de ses partenaires (The Marketing Store, Martin Brower, Altavia, etc.), mais aussi à l'engagement d'un illustrateur tous les ans. En 2021, c'est l'artiste Tiffany Cooper qui a imaginé le graphisme des bracelets et de la PLV. « Le lien qui unit les Maisons de parents et la Parenthèse aux restaurants de leur territoire est le maillon fort de cette chaîne de solidarité, souligne Thomas Méjean. Car à l'issue de l'opération, chaque restaurant reversera l'intégralité des sommes collectées à la structure d'accueil à laquelle il est rattaché. »

...nécessaire pour exister
Entretien et rénovation des locaux, mise en place d'activités concourant au bien-être des familles... les résultats de l'opération permettent de couvrir les différentes dépenses de fonctionnement des Maisons de parents et de la Parenthèse. Mais plus fondamentalement, ils leur permettent d'exister. « Aujourd'hui, lorsqu'une famille est accueillie, elle participe à ses frais d'hébergement à hauteur de 10 euros par nuit, explique Thomas Méjean. Mais le coût réel de l'hébergement est de 50 euros. L'argent récolté sert donc essentiellement à assumer une partie du coût d'accueil des familles. » Une opération dont le succès est vital pour les Maisons de parents, la Parenthèse, et les familles, à plus forte raison en cette période de pandémie mondiale. Gageons que le public sera au rendez-vous.


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