Être solidaire, aider et avancer

Que représente pour vous le « prendre soin des familles » ?
Face à la maladie d'un enfant, la famille a la sensation de ne rien pouvoir faire. Les Maisons de parents et la Parenthèse sont une bulle où elle peut s'isoler de l'environnement de l'hôpital et se ressourcer. Si les parents vont mieux, ils transmettent une énergie positive à l'enfant, qui, lui-même, ira mieux.

Vous semblez investie d'une mission de solidarité. À quoi cela fait-il écho en vous ?
J'ai été touchée personnellement par la maladie d'un proche quand j'étais plus jeune. J'ai alors voulu aider les enfants malades. Mais il arrive qu'on se sente très affecté... J'ai mis un peu de distance avec l'hôpital, sans pour autant cesser de m'investir, notamment en écrivant un livre.

Effectivement, vous êtes à l'initiative du livre Finger in the nose. Quel est son objectif ?
Je voulais montrer que l'on peut parler de choses graves tout en gardant un côté enfantin, avec les doigts dans le nez, et dire qu'un jour on vaincra le cancer. Les 80 artistes ont joué le jeu et le fruit des ventes a été principalement reversé à l'institut Gustave Roussy, pour faire avancer la recherche.