Fondation
Podcasts saison 2, dans les coulisses d'Origamis Family
mardi 10 novembre 2020
Lire l'intégralité du Donne la Main N°69
La saison 2 des podcasts de la Fondation Ronald McDonald est en ligne depuis septembre. Ses six épisodes sont autant d'invitations à se retrouver en famille et à échanger sur le sujet de l'hospitalisation des enfants. Reportage lors de l'enregistrement d'Origamis Family !
Boulevard Sébastopol, à Paris, 10 heures du matin. L'agence de podcasts Bababam accueille la Fondation Ronald McDonald, Léa Paci et toute l'équipe d'Origamis Family, un podcast de fiction qui sera enregistré l'après-midi même en studio. La réalisatrice, Nathalie Bernas, connaît la plupart des acteurs et la justesse des émotions que transmettent leurs voix pour avoir déjà joué et tourné avec eux. Mais ce cercle d'initiés n'a encore jamais rencontré la chanteuse Léa Paci, qui va se joindre à lui.
Boulevard Sébastopol, à Paris, 10 heures du matin. L'agence de podcasts Bababam accueille la Fondation Ronald McDonald, Léa Paci et toute l'équipe d'Origamis Family, un podcast de fiction qui sera enregistré l'après-midi même en studio. La réalisatrice, Nathalie Bernas, connaît la plupart des acteurs et la justesse des émotions que transmettent leurs voix pour avoir déjà joué et tourné avec eux. Mais ce cercle d'initiés n'a encore jamais rencontré la chanteuse Léa Paci, qui va se joindre à lui.
La jeune artiste, qui avait offert un showcase lors du dernier gala de la Fondation, a en effet accepté de participer à cet épisode spécial dans lequel elle interprète le rôle de Sarah, ainsi qu'une chanson qu'elle a écrite et composée. Dès son arrivée, le courant passe, et cette joyeuse équipe s'attable pour la lecture du scénario. Origamis Family, écrit par Thomas Le Petit-Corps, raconte comment un petit garçon de sept ans, Léo, doit faire face aux débordements des animaux en papier qu'il a créés et qui prennent vie. Elle raconte surtout comment la solidarité au sein d'une famille prime pour déjouer les difficultés, aussi fantastiques et loufoques soient-elles. Cette fiction audio, qui s'inscrit dans la série Noises de Bababam, est en mode binaural, une approche 3D qui reproduit le son tel qu'on l'entendrait naturellement, dont l'agence a fait sa spécialité.
Carrousel de photos
Quand l'ordinaire rencontre le fantastique
Mais d'abord, place aux voix qui se chauffent. « Wolala... Bonjour l'ambiance », lance Alice Mesnil, la jeune femme qui incarne Léo. Une femme pour jouer un petit garçon ? « C'est très fréquent », confie la réalisatrice. Et, effectivement, le timbre d'Alice se module et nous sommes plongés dans l'univers de Léo, concentré sur ses pliages en origami, que la dispute entre sa soeur, Sarah, et sa mère ne semble pas trop perturber. Il faut dire qu'il se passe de drôles de choses dans sa chambre... « Léo, j'entends même plus ma musique avec tout ce raffut ! », lance Sarah, à fleur de peau. L'adolescente tombe nez à nez avec des animaux en papier qui bougent, volent et sautent ! Léa Paci, un temps coutumière des scènes de théâtre, est à l'aise dans cette histoire fantastique qui met en scène une famille à laquelle bon nombre d'auditeurs pourront s'identifier. Autour de Léo, le personnage principal, Laetitia, alias Mathilde Bourbin, une maman dynamique et sensible, et Sébastien, joué par Aurélien Gouas, un papa, au contraire, très « tranquille ». Après deux tours de table, le scénario semble « rouler ». Inutile, donc, de prolonger l'exercice des répétitions, et chacun s'abandonne au récit de son propre parcours.
La force évocatrice des voix et des sons
Sitôt le déjeuner terminé, toute l'équipe se dirige vers le studio d'enregistrement, à La Défense. HRCLS (Hercule), la manufacture d'images et de sons associée, depuis la saison 1, à la réalisation des podcasts de la Fondation, est bien entendu présente. Nos acteurs rejoignent rapidement leur place face aux micros : trois heures sont prévues pour poser leur voix. Derrière la vitre qui les isole, des ingénieurs du son font la balance. Cet après-midi, le directeur de postproduction, Jean-Gabriel Rassat, de Bababam, s'est joint à eux : « Avec les didascalies, c'est important d'être sur place pour repérer les endroits où il faut enregistrer tel ou tel son. Dans une fiction en binaural, tous les sons ajoutés ont leur importance car ils créent du relief autour du protagoniste. Il faut garder en tête le point de vue (ici de Léo) et faire graviter, plus ou moins loin, les autres bruits. Les effets sont créés en postproduction, mais on peut aussi, au moment de l'enregistrement, capter le son du papier qu'on plie, des respirations... »
Dans la peau du personnage
Comme à la répétition, les acteurs incarnent à merveille leur personnage, et Nathalie Bernas a peu de modifications à apporter à leur jeu. « Recule un peu, Alice, comme si tu t'éloignais. Mathilde, ça marche très bien. N'hésite pas à en faire des tonnes, la maman tient beaucoup à ce vase que le dragon risque de casser. » Mais soudain, l'ingénieur du son lance une idée qui semble figer nos troupes : « Et si Léa chantait en direct la chanson qu'elle a écrite ? Cela permettrait aux acteurs de mieux poser leur voix pour chuchoter à ses côtés. » Car cette chanson est faite pour endormir le dragon... Petite hésitation. Finalement, Léa se lance et l'émotion nous submerge tous, nous derrière la vitre, les acteurs à ses côtés. Instants magiques dans cette histoire fantastique. Et pari gagné. « Fin d'enregistrement, merci à tous ! » Origamis Family, c'est sûr, fera rêver.
Découvrez tous les podcasts sur toutes les plateformes d'écoute ou sur le site de la Fondation !
Mais d'abord, place aux voix qui se chauffent. « Wolala... Bonjour l'ambiance », lance Alice Mesnil, la jeune femme qui incarne Léo. Une femme pour jouer un petit garçon ? « C'est très fréquent », confie la réalisatrice. Et, effectivement, le timbre d'Alice se module et nous sommes plongés dans l'univers de Léo, concentré sur ses pliages en origami, que la dispute entre sa soeur, Sarah, et sa mère ne semble pas trop perturber. Il faut dire qu'il se passe de drôles de choses dans sa chambre... « Léo, j'entends même plus ma musique avec tout ce raffut ! », lance Sarah, à fleur de peau. L'adolescente tombe nez à nez avec des animaux en papier qui bougent, volent et sautent ! Léa Paci, un temps coutumière des scènes de théâtre, est à l'aise dans cette histoire fantastique qui met en scène une famille à laquelle bon nombre d'auditeurs pourront s'identifier. Autour de Léo, le personnage principal, Laetitia, alias Mathilde Bourbin, une maman dynamique et sensible, et Sébastien, joué par Aurélien Gouas, un papa, au contraire, très « tranquille ». Après deux tours de table, le scénario semble « rouler ». Inutile, donc, de prolonger l'exercice des répétitions, et chacun s'abandonne au récit de son propre parcours.
La force évocatrice des voix et des sons
Sitôt le déjeuner terminé, toute l'équipe se dirige vers le studio d'enregistrement, à La Défense. HRCLS (Hercule), la manufacture d'images et de sons associée, depuis la saison 1, à la réalisation des podcasts de la Fondation, est bien entendu présente. Nos acteurs rejoignent rapidement leur place face aux micros : trois heures sont prévues pour poser leur voix. Derrière la vitre qui les isole, des ingénieurs du son font la balance. Cet après-midi, le directeur de postproduction, Jean-Gabriel Rassat, de Bababam, s'est joint à eux : « Avec les didascalies, c'est important d'être sur place pour repérer les endroits où il faut enregistrer tel ou tel son. Dans une fiction en binaural, tous les sons ajoutés ont leur importance car ils créent du relief autour du protagoniste. Il faut garder en tête le point de vue (ici de Léo) et faire graviter, plus ou moins loin, les autres bruits. Les effets sont créés en postproduction, mais on peut aussi, au moment de l'enregistrement, capter le son du papier qu'on plie, des respirations... »
Dans la peau du personnage
Comme à la répétition, les acteurs incarnent à merveille leur personnage, et Nathalie Bernas a peu de modifications à apporter à leur jeu. « Recule un peu, Alice, comme si tu t'éloignais. Mathilde, ça marche très bien. N'hésite pas à en faire des tonnes, la maman tient beaucoup à ce vase que le dragon risque de casser. » Mais soudain, l'ingénieur du son lance une idée qui semble figer nos troupes : « Et si Léa chantait en direct la chanson qu'elle a écrite ? Cela permettrait aux acteurs de mieux poser leur voix pour chuchoter à ses côtés. » Car cette chanson est faite pour endormir le dragon... Petite hésitation. Finalement, Léa se lance et l'émotion nous submerge tous, nous derrière la vitre, les acteurs à ses côtés. Instants magiques dans cette histoire fantastique. Et pari gagné. « Fin d'enregistrement, merci à tous ! » Origamis Family, c'est sûr, fera rêver.
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