Je pense que nous aurions vécu cette période beaucoup plus difficilement si nous n'avions pas été aussi entourés. Certes, nous avions des amis et des parents qui nous soutenaient mais, à la Maison de parents, nous avons créé de solides relations avec le personnel, les bénévoles, les autres familles, les soignants. Nous étions dans un petit cocon qui nous préservait, nous aidait à avancer et à nous concentrer sur le principal, c'est-à-dire notre enfant. Aujourd'hui, Gabriel va bien, ce qui ne nous empêche pas de revenir avec toujours autant de plaisir à la Maison de parents. De façon plus espacée, évidemment, parce que les visites s'espacent, elles aussi, mais c'est un passage incontournable. »
> Témoignage du Docteur Laurence Brugières, oncopédiatre à l'institut Gustave-Roussy
> Témoignage de Dominique Lemaistre, directrice du mécénat de la Fondation de France
> Témoignage du Pr Catherine Jousselme, pédopsychiatre, chef de service à la Fondation Vallée
> Témoignage de Danièle Giraudy, conservatrice générale honoraire des musées de France, administratrice de la Fondation
> Témoignage de Julien Della Betta, président de l'association Les parents de la Maison, administrateur de la Fondation
> Témoignage de Delphine Pernot, cadre de santé, médecine et réanimation néonatale, centre hospitalier d'Arras
> Témoignage de Mireille, bénévole à la Maison de parents de Limoges
Fondation
Ils racontent « leur » Fondation
mardi 24 septembre 2019
Lire le Donne la main hors-série 25 ans
Spécial 25 ans
Sans la Maison Ronald McDonald de Grenoble, la vie de Julie Deutsch, mère du petit Gabriel opéré dès la naissance d'un syndrome polymalformatif, aurait été encore plus difficile. Elle exprime toute sa gratitude envers le personnel, les bénévoles et les autres familles auprès desquels elle a trouvé aide et réconfort.
« Gabriel est né le 13 janvier 2015 avec un syndrome polymalformatif. Il a été opéré dès le premier jour de sa vie puis à plusieurs reprises. Nous sommes restés à la Maison de parents de Grenoble les cinq premiers mois, puis nous sommes revenus régulièrement pour les opérations suivantes. C'est long. Sans ce « refuge », nous nous serions épuisés à faire le trajet tous les jours jusqu'à Chambéry. Grâce à elle, nous ne venions pas juste passer trois heures dans la chambre d'hôpital de notre fils, mais nous pouvions le veiller, être sur place à tout moment.